Le projet de mise à gabarit européen de la liaison fluviale Rhin-Rhône, après plus de trente années de débat quant à l’opportunité et aux intérêts de sa réalisation, semble entrer dans une phase décisive. Une étape supplémentaire a en effet été franchie depuis la parution de l’article 36 de la loi d’orientation sur l’aménagement et le développement du territoire puisque celui-ci définit les modalités de la mise en oeuvre et de financement du projet.
Une réflexion globale à l’échelle locale s’imposait donc aux membres du district urbain du pays de Montbéliard (D.U.P.M.) afin de mieux appréhender les conséquences de cet ouvrage et être en mesure de confronter la logique de la CNR, qui a pour objectif essentiel de mettre au point la navigabilité de l’ouvrage, avec des critères nouveaux tels que le fonctionnement urbain, l’économie ou le tourisme.
Cette réflexion est confiée à l’agence d’urbanisme et de développement du pays de Montbéliard. Elle doit permettre aux acteurs locaux de s’appropprier le dossier et fournir un outil capable d’anticiper les conséquences de la mise à gabarit européen et de tirer parti de l’ouvrage, plutôt que d’en subir les effets de manière contrainte.